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Producteur, compositeur et percussionniste ayant fait ses classes au Mali, VESKO vous invite à un voyage musical galvanisant, ou les machines et les hommes se marient avec bonheur pour rendre hommage a l’Afrique. Car le Français biberonne aux sons de Bamako sait associer comme personne samplers, effets, boites a rythmes... et les voix et instruments maliens (balafon, kora, tamani, kamale n'goni...) joués live.

- The MetaMag -

Avant de devenir Vesko, la trajectoire de Vincent ressemblait à celle de ces jeunes Français qui se frottent aux percussions africaines : d’abord en Europe (à Paris, puis à Bruxelles où on l’aperçoit chez feu Mamadi Keita), puis enfin à la « maison mère », Bamako. C’est là , à 17 ans, que sa véritable histoire malienne, celle qui le formera et le forgera, débute vraiment.

Son maître Sidiki Camara déménage et le confie à son propre maître, Ibrahima Sarr. Un boss : à la fois au sens de grand maître – il a formé des centaines de percussionnistes, mais aussi au sens de Parrain car c’est sous sa houlette que travaillent des dizaines de percussionnistes qui vont animer les mariages de la capitale. Le maître envoie Vincent faire ses armes dans les mariages, et toutes les autres cérémonies dans lesquelles le djembé intervient, La meilleure des écoles. Il y apprend aussi les autres percussions (Konkoni, dundunba, etc…) mais aussi le kamale n’goni, la harpe-luth du wassoulou. Vincent apprend beaucoup d’Ibrahima Sarr : pas dans ses cours, le maître n’en donne pas à proprement parler, mais dans la manière de voir la vie, le métier, et l’art de prévoir le coup d’après, comme la fourmi qui laisse la cigale se lamenter. « Ce fut mon école de musique, mais aussi de commerce » plaisante aujourd’hui Vincent qui deviendra son propre producteur.

De retour à Paris, après deux années, Vincent – qui est sans le savoir en train de devenir Vesko, continue de suivre les chemins maliens. On le retrouve dans les cérémonies, de Montreuil à Grigny, ou encore sur les scènes du monde entier.

Il enchaîne les collaborations, compose et arrange les morceaux de nombreux artistes, et signe pour deux disques le griot Djeli Moussa Condé qu’il accompagne durant 10 ans, et près de 300 concerts. Leurs chemins se séparent en 2019 et Vincent se recentre sur les compositions qu’il a faites de son côté. Car depuis son retour de Bamako, le percussionniste n’a non seulement pas perdu la main (sur les peaux), mais il a développé une fine connaissance des machines, qui fournissent de nouvelles possibilités à ses connaissances et à sa faim de rythmes.

Comme s’il voulait témoigner de ce que la musique malienne a fait de lui, et lui de la musique malienne. « Je suis métis musicalement, culturellement aussi » explique Vincent. Pardon, Vesko, car c’est ainsi qu’on l’a surnommé au Mali.
 

Sur son album solo, Composé entre Paris et Bamako, il a invité quelques voix magnifiques : celle de Maïmouna Soumbounou – jeune cantatrice malienne aux millions d’abonnés sur les réseaux, biberonnée aux chants d’Oumou Sangaré, devenue après deux ou trois titres la coqueluche du tout Bamako, ou encore de Manu Sissoko, une française à la voix extraordinaire happée par la culture malienne qui elle aussi, ira faire ses classes au pays de Salif Keita et de Bazoumana Sissoko, (écoutez donc sa reprise de « Saa Magni »)…. Sans oublier celle du griot Cheik Siriman Sissoko, complice avec lequel il a longtemps joué, de Paris à Bamako. C’est bien l’histoire de Vesko, de ses voyages maliens et de ses amitiés musicales, que raconte ce premier album solo, De Bamako… (à paraître le 23/09/2022).

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